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RIKKE • all the crazy shit we did tonight...

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Jacob Møller
Jacob Møller

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MessageSujet: RIKKE • all the crazy shit we did tonight... RIKKE • all the crazy shit we did tonight... EmptyVen 30 Avr - 22:13

RIKKE • all the crazy shit we did tonight... 2rgm8ll RIKKE • all the crazy shit we did tonight... Abs1
© mymz&bazzart

jacob & frederikke

« Tu comptes te plaindre encore combien de temps ? Histoire que j’sache si j’vais avoir le temps d’aller faire ce que j’ai à faire… » J’adore emmerder ma sœur, et j’ai vraiment aucune idée sur quoi elle se plaint, du coup je la charrie et elle a vraiment envie de me frapper, j’peux le voir dans ses yeux. Elle dit rien, se contentant de me frapper et de croiser les bras ensuite. Elle me parle pour me faire la morale, mais j’écoute pas, j’préfère largement regarder les filles qui passent dans le couloir. « C’est ça gros pervers… Qu’est-ce que Rikke dirait si elle te voyait ? » J’me retourne sec, depuis quand elle sait pour Rikke ? « Si tu crois que j’te vois pas la regarder tu te trompes, j’te connais et je sais qu’elle est pas seulement une autre fille, comme tu le prétends si bien. » J’soupire, mais j’baisse pas la tête, parce que si c’est le cas, ça voudra dire que c’est vrai et j’vais devoir donner raison à ma sœur, ce dont j’ai horreur, même si elle a constamment raison. Quoi qu’il en soit, j’la regarde, Jaana. « De quoi tu parles ? Faudrait t’informer avant de parler pour rien dire. » J’la regarde d’un drôle d’air maintenant, et je sais que ça l’énerve parce qu’elle comprend et méprise plusieurs de mes expressions faciales. Elle me refrappe, ma sœur et moi on a une relation spéciale. On s’aime, mais parfois on se tape royalement sur les nerfs. C’pas comme si j’étais pas habitué de toute manière. « J’dois sortir… On reparlera plus tard. » « Mais c’est important ce que j’ai à te dire ! En plus, faut pas que t’oublies l’anniversaire de Jazz qui approche à grands pas. » « J’suis pas con, j’suis son meilleur ami j’te signale… » J’sors, refermant la porte devant moi. J’envoie un texto à Ken, histoire de savoir ce qui va se donner durant la journée, avant que le soir arrive et que j’fasse exprès de me retrouver seul dans un coin sombre avec la blonde torride avec qui j’adore me chamailler, parce que sérieux, les relations platoniques des gens comme eh… J’ai pas d’exemple sur le coup, mais j’crois pas être capable d’être dans une relation trop longtemps, sauf si j’trouve vraiment la bonne fille. J’sais vraiment pas quoi penser sur ça, parce que sérieux, ça m’les casse de me faire dire et redire par ma sœur que j’devrais penser à me caser, parce qu’en ce moment j’passe pour une pute masculine. J’en ai rien à foutre de c’que les gens pensent de moi, sérieux. J’veux dire… C’est pas leur vie, c’est la mienne, et j’suis bien libre de faire c’qui me plait, non ?
Ken a écrit:
J’sais pas mec c’soir y’a l’événement à cette boîte… T’sais.
Ça m’va, j’vais m’y rendre et tout faire pour attirer l’attention de Frederikke, qui sera mauve de colère quand elle verra que j’me colle à d’autres filles. Elle me connaît, et elle sait que j’fais ça par pur plaisir de la faire chier, vu qu’elle s’amuse à me rendre la pareille en pire. J’marche dans les rues, rejoignant Ken pour qu’on aille voir quelques trucs dont il m’avait parlé… J’croise des belles filles en chemin qui, évidemment, me regardent de haut en bas, de bas en haut. J’les compte plus, j’me perdrai dans mon compte… Y’a pas que moi surtout, y’a Ken. Deux beaux mecs, bien foutus, les filles en redemandent tout le temps. « Pour ce soir va falloir mettre le paquet, j’sais que y’a des filles d’autres nationalités qui sont toutes aussi chaudes que les Suédoises. » J’me retourne vers Ken et j’souris, il a de ces pensées parfois… « Ouais j’sais, tu crois quoi ? Que j’ai pas remarqué ? J’te signale que rien qu’à la piscine j’peux les admirer. » Il s’met à rire, et je le suis dans son mouvement. On passe de magasin en magasin, aussi. « Tu t’pointes à l’anniv de Jazz j’espère ? » Il me dit que oui, et qu’il faudrait quand même qu’il trouve un cadeau, même s’il la connaît peu. Elle vient parfois traîner dans la chambre, du coup elle a croisé Ken quelques fois. J’lui interdis évidemment de s’en approcher de trop près, dans le sens où il voudrait faire des trucs avec elle – qui me regarderaient pas, mais quand même – j’tiens à mes amis, et surtout à Jazz…
Frederikke a écrit:
Qu’est-ce que tu fous à pas être à ta chambre quand j’le suis ?
J’souris, finissant de lire le texto. Rikke a d’ces manières, putain… « Désolé mec, faut que j’te laisse, le devoir m’appelle. » « Ouais on s’voit plus tard à la chambre. » J’file à la vitesse de la lumière, courant presque pour me rendre à ma chambre. Quand j’arrive dans le couloir, essoufflé, y’a cette bombe accotée sur ma porte, mais retournée, alors elle me voit pas. J’approche doucement, mettant mes mains directement sur ses cuisses. Son dos collé sur mon torse – encore couvert par mon chandail, mais pas pour longtemps – ses bras se logent sur les miens et j’pose mes lèvres sur le bas de son cou avant de remonter lentement, frôlant sa peau avec mes lèvres. Elle sent bon, bon la vanille, et cette odeur me fait perdre la tête, surtout parce que c’est elle qui la porte… J’enlève mes mains de sur ses cuisses, et j’la retourne brusquement, la plaquant légèrement sur la porte. J’m’approche lentement de ses lèvres, et j’m’en empare avant qu’elle ait le temps de faire un autre mouvement. J’sors ma clef de ma poche en même temps, et j’débarre la porte de la chambre…
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Frederikke Nielsen
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MessageSujet: Re: RIKKE • all the crazy shit we did tonight... RIKKE • all the crazy shit we did tonight... EmptySam 1 Mai - 23:50


    Mon dieu y'a tout mon putain de corps qui me fait mal. J'ai dormi à peu près trois heures cette nuit, parce que j'étais encore trop sur les nerfs pour pouvoir me calmer après que l'autre connard de l'autre fois soit revenu me faire des misères et personne pour me distraire, ça a été une sale nuit, une putain de nuit de merde, pour être honnête. Puis j'arrive et ma petite soeur a foutu un bordel pas croyable dans la maison, ayant invité des étudiants en médecine de son cours qui sauront peut-être un jour opérer à coeur ouvert, mais en attendant, ils n'ont même pas une once de savoir vivre. Je serre les dents, sans broncher, puis je me mets à récurer l'appartement comme une dingue, me lançant corps et âme, frustration devant, dans une propreté immaculée qui m'a pris à peu près deux heures trente à atteindre, ce qui est plutôt impressionnant vu le peu de surface qui nous appartient « Hey Rikke, t'a pas oublier que j'avais compét de vélo aujourd'hui, hein ? ». Je me retourne, interdite, passant la main dans mes cheveux, puis je frappe mon front de ma paume, me traitant mentalement d'idiote. Kraven m'en parlait pour ainsi dire deux mois, et j'avais complètement zappé ce suicide où je devrai me coltiner les grands frères pervers, la chaleur suffoquante et certainement encore une bande de gros porcs déjà ivre de bière à rabais. L'idée de me porter pâle m'effleure l'esprit, mais comme il prend la peine de venir s'assoir à côté de moi, sur le lit, les yeux brillants d'excitation en vu de son tournoi, je soupire mentalement, secoue la tête puis lui adresse un sourire « Non, bien sûr que non, j'me lève tout de suite ». Je tremble, mon dieu, j'aurais jamais cru qu'être grande soeur, c'était autant de boulot quand on devenait une deuxième mère. Saskia fait tout pour jouer l'indépendance, mais avec Kraven, c'est différent, ça le rend heureux de ne plus jamais entendre de cris et d'injures, quand il voit maman ou papa, ils se font un devoir de l'épargner. Évidemment, moi, c'est différent, mais comme j'en ai l'habitude, ça ne me dérange plus. Du moins, j'essaie vraiment de m'en convaincre.

    « Désolé, mais j'suis venue voir mon frère jouer, si j'étais pour vouloir me taper n'importe qui, j'irais voir une agence d'escorte, vu ? ». Je ne suis pas un modèle d'amabilité en temps normal, mais là, j'ai pratiquement pas dormi, j'ai remonté mes cheveux dans une coiffure négligée, je porte un jeans et le sweat-shirt de Kraven parce que la brise me faisait frissonner, alors je ne me trouve aucunement attirante et attrayante, donc je ne vois en rien l'intérêt de chercher à m'impressionner quand j'essaie par tous les moyens de regarder le match et de faire fi des paroles du gars d'au-dessus. Il dit un truc comme " salope " mais je m'en balance tellement. Quand mon frère passe devant, je me lève pour lui crier le plus fort que je peux, me brisant surement les cordes vocales, mais ça en vaut le coup. Jetant un coup d'oeil à mes SMS, ma soeur avait promis de venir nous rejoindre, je soupire. Eh merde. Ça va pas le faire si mademoiselle me passe des caprices comme ça, sérieusement. Comme si j'avais que ça à faire, en plus. Alors on se tape tout le protocole, et puis heureusement que j'avais pensé m'amener un haut plus classe, je dois me taper une photo quand j'prends mon frère dans ses bras pour le féliciter de sa deuxième place. Puis le reste de la journée, j'ai l'impression d'être à moitié partie, que la nuit tombe sans que je n'ai rien vu du tout.

    « Merci, je reviens avant 3h, promis ». Mon frère ferme la porte, passe la main dans ses cheveux, m'adresse un sourire. Il est tellement beau, ça risque de devenir un incontournable une fois à la fac « Je vais te pourrir la vie jusqu'à tes 18 ans si t'es en retard, compris ? ». Il rigole, puis me serre dans ses bras. Je m'accroche à lui, respirant son parfum, son odeur, sa présence. Ça me fait un bien fou, puis il se tortille pour se sortir de mon étreinte « Trouve toi un mec Rikke, putain ». Avant que je puisse répondre, il détale. Je passe la main dans mes cheveux blonds ondulés, que j'ai libéré et qui mange mes épaules, puis sourit pour moi-même. Un mec. Y'en a un que j'aurais envie de voir là, maintenant, pour être honnête. Je m'allume une cigarette, ce paquet que je camoufle dans la portière de la voiture, puis alors que j'allais lui envoyer un texto, je change d'avis. Les surprises, c'est cent fois meilleur, surtout avec Jake...

    Je m'adosse contre sa porte, mordillant ma lèvre inférieure parce que je suis agacée. Putain, où il peut bien être à cette heure ? Connard. Je lisse mon chandail, qui remontait légèrement sur mes hanches, puis lui envoie un texto. Il a dix minutes pour rappliquer, ou bien j'me tire. Je crève la dalle, j'ai froid et puis je suis fatiguée. Je sais que le seul moyen pour que ça passe, c'est de passer la nuit avec Jacob, il est le putain de remèdes à tous les maux du monde, et c'est foutrement mieux de s'envoyer en l'air qu'une petite bouffe en solitaire et une nuit dans un lit glacé. Je commençais à m'agiter, impatiente comme je suis, qu'un frisson me traverse quand des mains se posent sur le haut de mes jambes, avec un empressement que je connais déjà si bien, presque trop bien. Je noie un sourire pour m'éviter d'afficher tout de go que je suis heureuse de le voir. Je pose mes mains sur les siennes pour les faire remonter sur ma taille, passant d'emblée sous le tissu, appréciant le contact brûlant de ses doigts « C'est pas trop tôt, putain ». Ses lèvres dans mon cou, remontant doucement jusqu'à ce que je sente son visage dans ma nuque, frôlant mes cheveux. Je frissonne doucement. Puis, il me retourne, me plaquant contre lui, alors que ses yeux brillent, il m'appuie contre la porte. Je tire sur son t-shirt pour le rapprocher le plus possible, laissant ma main crispée sur le tissu, qu'il m'embrasse rapidement, passionnément, c'est à peine si j'ai eu le temps de respirer. Je souris contre ses lèvres, posant mes deux mains sur ses joues, le laissant se démener tout seul avec la serrure « T'es contre l'exhibitionnisme ou quoi? ». Je mords sa lèvre inférieure avant de l'embrasser de plus belle. Public, privé, rien à foutre, vraiment. Lui et moi, tout simplement.
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Jacob Møller
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MessageSujet: Re: RIKKE • all the crazy shit we did tonight... RIKKE • all the crazy shit we did tonight... EmptyMer 5 Mai - 5:04

Quand ma journée se passe mal, j’sais que j’vais pouvoir me consoler en me disant que y’a une blonde qui m’attend devant la porte de ma chambre pour qu’on s’adonne à l’interdit. Qu’on consume tout ce qu’on a ensemble parce qu’on sait que le lendemain, la journée va être pénible de nouveau. Qu’est-ce qu’on en a à battre des autres ? Rien du tout. Ils sont que détails, détails qui nous empêchent de s’afficher, mais faire un truc dans le secret c’est tellement mieux. Personne s’en doute, ce qui rend le truc d’autant plus intéressant. Bordel, si on m’avait dit qu’en rentrant dans cette école j’aurais eu la chance d’rencontrer Rikke, mon amie-ennemie-amante, je l’aurais pas cru. C’est juste trop… trop bien, d’passer du temps coupé du monde, avec elle à proximité, et moi lui faisant des trucs qu’on devrait même pas avoir le droit de prononcer à haute voix. J’sens toujours son parfum, parce que c’mon havre de paix, quand elle est là, collée à moi. Mes mains s’amusent à parcourir le bas de son corps, en attendant d’arriver à l’endroit sacré où j’aurais le droit de tout faire : mon lit. Je manque de trébucher en enfargeant un pied dans l’autre, c’est c’qui arrive quand on essaie d’aller trop vite. J’entends le doux rire de Rikke résonner dans mon oreille, parce qu’elle est rendue à ce niveau, et je la sens me la mordiller, c’qui me donne des frissons violents tout le long de ma colonne vertébrale. Cette fille me fait vibrer y’a pas à dire. Elle est face à moi maintenant, et j’approche mes lèvres des siennes, faisant exprès de les frôler, rien que pour faire perdurer l’effet d’attente et de brûlure. Brûlure, parce que quand je la touche, c’est comme si je perdais tous mes moyens et que j’entrais en transe. Bienvenue au pays des merveilles, remake de Frederikke Nielsen. On s’allonge doucement sur mon lit, et j’suis par-dessus – parce que j’suis l’homme, et que je domine – et elle entoure ma taille de ses jambes et je souffle dans son cou, où j’ai enfoui mon visage pour y déposer une foulée de baisers. « Ça… là, maintenant, j’échangerai ça pour rien au monde. » que je murmure dans son oreille. J’me relève très légèrement, m’emparant de ses lèvres de nouveau, jusqu’à temps qu’on ait plus du tout de souffle. Son chandail s’en va à une vitesse hallucinante, et le mien aussi par la même occasion. J’peux pas demander mieux que c’que j’suis entrain de mater là. Ma boucle de ceinture se fait défaire par deux mains extrêmement qualifiées – depuis le temps – et le pantalon de la blonde se fait la malle, comme les autres. À croire que nos vêtements avaient hâte de joncher le sol autour de nous.

Une chance que j’ai rien de prévu avec personne, et que Ken revient pas avant des heures, parce que ça m’aurait trop pété. T’façon, il m’aurait sûrement demandé si j’avais quelqu’un avec moi si j’étais à la chambre, ou il se serait fié aux gémissements de Rikke, et serait parti faire autre chose en attendant. « Malgré tout c’que tu dis… t’arriveras jamais à t’en passer non plus. J’ai raison ? » Deux temps, trois mouvements, elle se retrouve par-dessus moi, parterre. Merde, en roulant on a trouvé le moyen de tomber, et j’me retrouve sur le dos, pendant qu’elle a rien du tout. Ça m’fait mal, je grimace, et elle prend une expression horrifiée, avant de pouffer de rire. J’laisse ma tête tomber par en arrière, puis j’soupire, blasé. « Tu trouves ça drôle ? » Elle se met à rire de plus belle, toujours à califourchon sur moi. J’pourrais rester dans cette position pour le restant d’mes jours, sur un putain de lit. Elle finit par se pencher sur moi et passer ses mains sur mon torse, sur mes épaules, et m’embrasse. Me dit que c’est pas si grave, et que j’vais m’en remettre. J’me mets assis, et ses jambes sont toujours autour de moi. Reste plus que nos sous-vêtements, je la regarde et on reste là, dans le noir de la chambre, mais vu qu’il y a la fenêtre un peu plus loin, on voit la lune qui commence à se lever. Ça donne un drôle d’effet, pendant plusieurs secondes on bouge pas, y’a que nos corps qui sont en contact, et je l’enlace, la serre contre moi. Ses cheveux – que je détache soigneusement – me chatouillent les épaules et son souffle me fait frissonner aux endroits où elle le passe. Ses doigts sculptent mes bras, doucement, et je passe lentement mes mains dans son dos, montant jusqu’à l’agrafe de son soutif. « T’es à moi, tu l’sais ça ? » Elle sourit et se rapproche de moi. J’m’empare de ses lèvres brusquement, et lentement je me relève, elle serre ses jambes autour de ma taille et je la remets doucement sur mon lit. M’étant débarrassé de son soutif, il reste plus qu’un sous vêtement pour nous deux. Mon boxer, et sa culotte… C’est à elle de jouer maintenant, voir qui va se retrouver sans rien en premier.
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