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Quand le passé revient nous hanter ♣ Nick <3

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Billy J. Alexander
Billy J. Alexander

Féminin Age : 38
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Quand le passé revient nous hanter ♣ Nick <3 Ygsck
Age du personnage : twenty two
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Occupation(s) : étudiante en photographie &amp; journalisme . Bosse dans un bar


Diary
Notes personnelles:
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Quand le passé revient nous hanter ♣ Nick <3 Vide
MessageSujet: Quand le passé revient nous hanter ♣ Nick <3 Quand le passé revient nous hanter ♣ Nick <3 EmptyJeu 6 Mai - 22:25

Quand le passé revient nous hanter ♣ Nick <3 1272602119 Quand le passé revient nous hanter ♣ Nick <3 8ytcmp

Trois heures trente précisément c'est ce qu'annonçait en tout cas le réveil quand celle-ci se retourna un instant pour voir l'heure et encore une fois la jeune brune n'arrivait pas à dormir. Était-ce à cause du décalage horaire ou peut-être du froid qu'elle ressenti quelques instant avant ou simplement l'habitude qui s'était installé depuis plusieurs années à présent. Une chose était certaine, le sommeil n'étais pas son plus fidèle ami et cela ne risquerait pas de changer. Ne portant sur elle qu'un petit t-shirt blanc et un mini short noir elle s'était assise au bord de sa fenêtre, les jambes repliées ou elle avait posé sa tête en croisant ses mains contre elle. Billy qui semblait loin de tout fixait l'horizon ou plutôt la nuit sombre que la Suède laissait transparaitre. Elle avait toujours était différente des autres ou même de sa propre famille, alors que beaucoup détestait le froid ou la pluie, la jeune femme adorait ça. La pluie elle la fixait avant de prendre son appareil et d'en prendre quelques clichés. La vue lui semblait magnifique et face à se paysage qu'elle considérait comme des plus majestueux elle n'avait pas résisté. Rêveuse c'est ce qu'elle était depuis toujours et perdu dans ses pensées, elle se demandait comment sa vie avait tellement changé depuis ses dernières années. Elle n'avait beau qu'avoir vingt-deux ans, il lui arrivait également d'avoir comme tout le monde des crises existentielles comme elle le disait si bien et bien évidemment quand Billy était ainsi cela pouvait prendre des proportions énormes qui d'ailleurs inquiétait la plupart du temps sa famille avec qui elle s'était éloigné notamment sa mère à qui elle ne parlait que très peu. Les dernières paroles de la jeune femme avec celle-ci ne furent que des mots auxquels elle ne voulait plus penser. Fixer toujours au loin, le silence régnait comme jamais ce qui fut presque surprenant quand on connaissait Billy qui est plutôt du genre à ouvrir la bouche et à dire ce qui lui passe par la tête, mais face à ce début d'horizon et surtout loin de tout. Elle ne parlait pas, seul son regard laissait paraître son expression de mélancolie et de tristesse et quand des pas se rapprochèrent elle ne les entendirent pas « Je vois que je ne suis pas le seul à ne pas dormir, comment ça se fait que tu ne dort pas d'ailleurs alors que d'habitude je suis obligé de te forcer à sortir de la couette ? » Les paroles un peu grave de la personne la faisait sourire. Elle ne s'était nullement retourné, elle n'en avait pas eu besoin. Billy aurait pu reconnaître n'importe ou la voix de son frère ainé. D'un geste elle se retourna pour se mettre face à lui et lui sourire timidement comme pour ne rien laisser paraître comme à son habitude. « Difficile de dormir avec ce vent qui souffle tu ne crois pas et puis je ne suis pas vraiment fatigué et toi que fais-tu debout de si bonheur, non en faites je ne veux pas savoir je crois avoir ma petite idée et j'avoue que l'idée d'imaginer non merci ... » Elle fit une grimace presque écœurer d'imaginer ou son frère avait pu être ou plutôt avec qui se qui ne manqua pas de faire sourire son frère qui savait très bien qu'elle ne se gênerait pas de dire sa façon de parler. C'est au final dans la cuisine que les deux Alexander se retrouvèrent pour discuter comme très souvent avec un chocolat chaud dans leur main, un moment dont elle ne se lassait jamais avant de partir une heure après s'endormir et bien évidemment lorsqu'on doit se réveiller trois heures après, c'est bien sure pire que tout et ça elle le savait très bien.

Quand son réveil se mire à sonner à six heures précisément, Billy ne fit qu'un geste qu'elle connaissait à force par cœur ; Celui de balancer son réveil du matin contre le mur de la chambre ou elle séjournait lorsqu'elle restait chez Alec. « Oh non tais-toi, encore quelques minutes ... » laissa-elle sortir se parlait à elle-même grognant comme toujours quand elle était fatigué. Les minutes devinrent d'ailleurs quelques heures plus tard et c'est en entendant le vacarme d'une musique qui lui parvint à ses oreille qu'elle fit un bon tombant presque du lit. Une image plutôt drôle pour son frère qui adorait l'emmerder comme toujours. « Espèce d'idiot ! Tu m'as foutu une de ces trouilles et en plus quand je vais un jolie rêve, tu vas voir je me vengerais Alec » lança-elle d'un regard noir qui était plutôt amusant qu'autre chose, il fallait l'avouer. Se relevant de ce réveil des plus mouvementé il fallait bien le reconnaître, elle s'approcha de son frère avant de lui donner un coup au bras avant de se retrouver dans la salle de bain regardant l'état ou elle était ou elle laissa échapper un soupir et de directement se déshabiller pour rentrer sous la douche et laisser l'eau chaude couleur sur elle. Un moment qu'elle adorait ou elle pouvait passer des heures tellement elle adorait le contact de l'eau sur sa peau, mais se rappelant qu'elle avait rendez-vous, c'est très vite qu'elle sortit de la douche passant un serviette autour d'elle avant de courir dans la chambre. Elle prit une pince à cheveux qu'elle attacha pour ne pas mouiller le parquais plus qu'il ne l'était déjà et heureusement pour Billy elle avait des habilles qu'elle laissait toujours lorsqu'elle venait rendre visite à son frère ou quand celle-ci était trop fatigué après une nuit de folie pour rentrer sur le campus de l'université. Tenant d'une main la serviette qui légèrement glisser parfois elle farfouilla dans l'armoire à la recherche de la tenue idéale. Billy jeta très vite un regard vers la fenêtre qui laissa apparaître un soleil, une journée idéale pour se faire plaisir selon son avis et d'un geste de prendre une robe dans les tons bleu clair qui mettait il fallait bien l'avouer sa silhouette parfaitement en évidence avant de se sécher les cheveux et de les attacher. Elle accompagna ce qu'elle portait d'un léger fond de teint, crayon noir et d'un gloss rose avant de très vite quitter l'appartement ou son frère semblait toujours dans les bras de Morphée. Prenant sa voiture très vite elle rejoignit sa meilleure amie qui semblait impatient à force de l'attendre et avant même que celle-ci l'engueule se qui donnait par la suite de gros fous rire, Billy tenta de s'expliquer. « Je sais je sais je suis en retard mais, sérieusement comprends moi avec ce temps et cette envie de rester sous la couette c'était trop difficile et à la fois tentant de devoir bouger » L'idée de réveiller Billy a neuf heures du matin pour prendre le petit déjeuner, Il n'y avait que Lancaster comme elle l'appelait souvent pour lui faire ça et à qui elle ne refusait pas malgré qu'elle pouvait la détester. Une façon pour faire enrager Billy plus qu'autre chose, mais qu'importe elle ne disait pas non et c'est une journée shopping qui s'annonçait pour elle. Après avoir gagné le soir dernier pas mal d'argent en pariant comme à son aise. Billy pouvait se permettre de se faire plaisir. Très vite elle avait trouvé le repère des courses de voitures de rues et en même pas quelques heures elle avait gagné plus d'argent que certains qui avait l'habitude. Appelait ça un don, certes, mais pour Billy s'était juste une façon d'avoir de trouver de l'argent rapidement et face au boulot qu'elle faisait. Il ne fallait pas se rendre compte, qu'elle se faisait bien plus d'argent en pariant qu'en étant serveuse dans un bar plutôt miteux et grâce à cet argent elle pouvait se permettre ainsi des petites folies avec sa meilleure amie en faisant une matinée shopping. Flânait dans les boutiques, Billy adorait ça même si il vrai que ce n'était pas son passe-temps favori. Elle pouvait parfois être un vrai garçon manqué et pourtant à cet instant présent elle cassait très bien cette image.

Un journée de détente pour un vendredi plutôt tranquille, elle avait séchait pour une fois les cours, c'est pas comme si elle le faisait tout le temps et parfois se changer les idées ne pourrait pas faire de mal pensa-elle surtout qu'une nouvelle qu'elle fut amène d'apprendre il y a peu la laissa perplexe bien qu'elle faisait tout pour ne pas y penser ou même y songer, mais apparemment ce n'étais pas l'avis de sa meilleure amie qui fini par poser la question auquel la jeune brune évitait plus que tout. « Alors tu comptes m'en parler ou éviter sujet le bien longtemps Billy, il va falloir que tu le vois tu ne le pense pas ? ». Malin n'était pas du genre non plus à passer par quatre chemin surtout lorsqu'il s'agissait de sa meilleure amie. Grande gueule, elle l'était toutes les deux et bien évidemment elle ne s'était pas attardé à lui parler de celui que Billy n'avait jamais pu oublier et ce n'était pas faute d'avoir essayer. « Je te l'ai déjà dit il n'y a rien à dire je crois et puis s'il n'a pas dédaigner me donner de ses nouvelles pendant plus de cinq ans je ne vois pas ce que cela changerait au jour d'aujourd'hui. Non je ne l'ai pas vu et je ne compte pas. » C'est sur un ton assez dur qu'elle fini par répondre à sa meilleure qui ne semblait pas si surprise de cette réaction. Billy qui était plus que têtu ne semblait pas vouloir changer d'avis ou même parler de ce garçon auquel elle tentait plus que tout d'éviter le prénom et pourtant elle risquerait d'être fort surprise par la suite de cette journée.

C'est vers la fin d'après-midi qu'elle fini par se quitter pendant que Malin décida de rentrer, Billy préféra rester en ville et profiter du beau temps qui était très peu présent ces temps-ci. Elle parla trop vite, vu que le vent se mirent à souffler l'emportant presque, marchant plus rapidement, elle s'arrêta un instant lorsqu'elle vit que son talon se cassa « Et merde ! Il manquait plus que ça » s'asseyant au bord d'un vitre d'un café surement, Billy retira ses chaussures pour en mettre une nouvelle paire. Heureusement pour elle, elle avait eu l'idée d'en acheter une autre avant de jeter l'autre paire à la poubelle. Le regard dans le vide, lorsqu'elle porta son attention au café, elle remarqua une personne qui lui semblait pas si inconnu que ça. Fonçant les sourcils pour voir qui était-ce, elle resta surprise. Non cela était impossible, elle ne faisait que se répéter cela, d'ailleurs les gens avaient du la prendre pour une folle à parler à voix haute ainsi. Hésitante elle fini par entrer dans le café pour y commander une boisson chaude tout en regardant furtivement un peu loin la personne au loin qui semblait dans ses pensées ou concentrer elle n'aurait pu le dire. Fermant un instant les yeux peut-être rêvait-elle ou d'une manière l'aurait souhaité, mais lorsqu'elle rouvrit les yeux. Elle se rendit compte que non il était bel et bien dans ce café et quand celui-ci tourna la tête celle-ci se retourna cachant son visage avec l'aide de ses cheveux se sentant à la fois stupide et perdue. Jamais elle n'avait comprit pourquoi il l'avait quitté sans lui dire un seul mot. Le sentiment à cet instant furent de la colère, mais surtout de la tristesse et sans véritablement réfléchir elle se dirigea vers la porte pour sortir «  Mademoiselle ! Vous oubliez votre monnaie » Billy avait l'impression que c'était comme un coup du destin bien qu'elle n'avait jamais cru à ce genre de connerie, mais qu'est-ce que ça pouvait être à cet instant présent.

Billy revint doucement vers la serveuse en la remerciant un instant avant de prendre la monnaie qu'elle lui avait tendu et au final elle était resté figé à le regarder. Elle ne savait guère quoi faire sachant qu'elle n'avait que deux choix à faire : Soit de tourner le dos et se mentir a elle-même prétextant que tout allait pour le mieux ou allait faire face ce qui lui paraissait à ce moment précis trop dur. Quel choix était le bon, elle aurait bien aimé avoir la vie de quelqu'un, mais elle savait déjà la réponse au fond de soi. D'un pas qui semblait sure d'elle, mais loin d'être le cas qu'elle fini par se diriger vers la table ou il s'était installé. Il ne l'avait pas vu, il semblait plonger dans un magazine ou quelques choses qui semblait le concentrer et le faire oublier l'existence de tout ce qui l'entourait. Intrigué elle remarqua que Nick avait un sac de voyage, allait-il partir ? Revenait-il ? Des questions qui la tourmentaient, mais surtout ce pouvoir qu'il avait toujours eu sur lui et qui n'avait jamais disparu. « Hey Nick ! Qui aurait imaginé qu'après cinq ans on se reverraient en Suède » Elle n'avait pas su quoi dire et se semblait bien idiote à cette phrase. Elle remit une mèche en place derrière son oreille pour ne pas faire paraître l'anxiété qui l'animait à cet instant face à celui qu'elle avait toujours aimé il y a tellement longtemps. Billy n'avait pu le regarder réellement dans les yeux d'ailleurs elle ne le voulait pas ce fut déjà assez pénible comme ça pensait-elle et face au silence du jeune homme qui devait être bien plus que surpris il fallait s'en dire, la tension qui régnait avait changé. « Est-ce que je peux m'asseoir Nick ? », mais celui-ci ne parvint pas à parler ce qui rendait la situation encore plus complexe qu'elle ne l'était déjà. « Je sais que la situation est étrange ce n'est peu de le dire, mais dit quelque chose au moins ». Billy resta quelques minutes face à lui ne sachant pas pourquoi elle-même au final elle était venu à sa rencontre et soudain elle se releva brusquement « J.. Je suis désolé c'était une erreur, jamais j'aurai du venir à ta rencontre oublie ma présence » Elle ne voulait pas lui montrer qu'elle était chamboulée de le revoir, d'ailleurs Billy avait toujours eu cette fâcheuse tendance à se cacher pour ne rien montrer ce que beaucoup de ses amis avaient du mal à percevoir et surtout Nick et à ce moment même Billy ne voulait qu'une chose. Partir le loin possible. Regret ? Non loin de là au contraire son cœur battait si vite qu'il aurait pu exploser et ce malgré le silence du jeune homme.

dsl je me suis laissé emporté
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Nick J. McKenzie
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MessageSujet: Re: Quand le passé revient nous hanter ♣ Nick <3 Quand le passé revient nous hanter ♣ Nick <3 EmptyDim 9 Mai - 13:57

J’étais assis dans ce car, je regardais le ciel étoilé par la fenêtre alors que j’écoutais de la musique. Je ne pensais plus à rien, enfin dire ça serait un sacré mensonge mais ce que je veux dire, c’étais que plus rien de ce qui m’entourait ne me concernait désormais. Du moins je ne m’en sentais pas concerné. Non, j’étais dans mon monde, et une bombe aurait pu exploser à quelques mètres de moi, je ne me serais rendu compte de rien. Une seule et unique chose obsédait mon esprit, et je sentais que cette chose allait me hanter pendant tout mon voyage jusqu’à Umeå. Et pourtant je le sais, je ne suis pas du genre à me tourmenter autant mais là, il y avait de quoi. En faisant ce petit voyage jusqu’ici, en Australie, j’étais loin d’imaginer que tout ce que j’avais pensé pendant ces cinq dernières années n’étaient que des mensonges et n’avaient plus aucun sens aujourd’hui. Ma vie venait littéralement d’être chamboulée. Imaginez-vous une seule seconde avec l’idée en tête qu’on vous a menti depuis tout ce temps et que tout d’un coup vous venez d’apprendre la vérité. Horrible n’est-ce pas ? Alors oui, je trouve que j’avais toutes les raisons d’être carrément ailleurs et de me poser toutes sortes de questions et surtout d’hésiter. Parce que les choix que nous faisons dans notre vie sont décisifs, qu’on le veuille ou non, on marche selon eux, et bien souvent on se rend compte qu’il est trop tard et qu’il est impossible de changer le passer, et même parfois l’avenir en reste superflu. Je ne sais pas combien de temps j’étais resté dans mes pensées avant qu’une femme ne me secoue pour que je revienne à la réalité et me dise, une fois mes écouteurs enlevés « Nous sommes arrivés à l’aéroport monsieur ». Combien de temps étais-je resté dans le bus de chez moi à ici à vrai dire ? Une trentaine de minutes, pas plus, et pourtant ça m’avait laissé le temps de repenser à tout ça, et de voir son sourire en un éclair, ce sourire qui m’avait tant manqué.

Pourquoi étais-je venu à Sydney déjà ? Ah oui ! Pour le divorce de mes parents … Je ne sais même pas ce qui m’a obligé à les écouter et à revenir en fait. Peut-être le plaisir de les voir enfin se séparés, comme eux-mêmes ont détruit mon histoire d’amour à l’époque ? Non, je ne suis pas de ce style là et ne trouve pas ça si jouissif que ça. Qu’est-ce qui m’avait poussé alors à revenir ? La fête et les amis ? Oui, il devait certainement y avoir de ça étant donné que presque tous les soirs j’étais sorti avec eux. Mais j’étais persuadé qu’il y avait aussi autre chose, et je savais que ce n’étais pas … elle, la raison, parce que je savais que je ne pourrais pas la revoir ici étant donné qu’elle aussi est en Suède. Enfin, peut-être qu’après tout, tout ça m’avait manqué et que j’avais besoin de revenir ici après cinq ans d’absence. Enfin bref, j’étais venu, et dans le seul et unique but d’en finir avec cette histoire. A mon avis, ce divorce aura peut-être ouvert les yeux de mes parents et ils se seraient rendu compte qu’ils avaient encore un fils, et qu’ils l’avaient seulement envoyé en Suède pour en être débarrassé. Je sais que je suis loin d’être le fils idéal, et encore plus loin d’être le genre de fils qu’ils auraient voulu avoir. Mais je suis moi, et je ne regrette aucun de mes choix. Ce que je regrette c’est qu’eux, ne m’aient pas suivi dans mes choix. Qu’est-ce que ça change aujourd’hui ? Je suis toujours « bon », je n’ai pas fini en prison ou une autre connerie dans le genre. Et puis même si ça avait du arriver, ils auraient très vite payé la caution pour me sortir de là histoire de ne pas ternir à l’image de la famille. Dans le fond, j’étais persuadé que c’était ça le problème, malgré que je sois un gars bien, je ne suis pas comme le reste de la famille. Moi je sais ce que représente l’argent et je ne le balance pas par les fenêtres et je montre encore moins que j’en ai. A quoi ça sert d’être sapé comme un pingouin et de venir à l’université en limousine ? J’en étais conscient, j’étais loin, très loin de ce monde là, celui de la bourgeoisie. Parce que moi j’avais choisit le monde où l’on vit, celui où on prend des risques et où l’argent de règle pas tout. Je n’ai aucune honte de le dire, la rue est mon monde, et je ne la quitterai pour rien au monde, parce que c’est mon oxygène et que sans oxygène, on ne peut respirer et on meurt. Mais je sais que mes parents seront déçus à vie. Après tout, qu’est-ce que ça peut changer aujourd’hui ? J’ai continué ma vie de mon côté en leur faisant plaisir en choisissant de faire médecine mais pour tout le reste, j’étais le seul à pouvoir décider, et j’en profitais, je faisais ce que bon me semblait.

De par ce voyage, j’ai fini par comprendre une chose. Quoi que l’on fasse, peu importe les choix que l’on fait, rien avoir avec le karma ou le destin, les gens finissent toujours par se séparer. Que ce soir leur décision, ou bien qu’on le leur en empêche, l’amour ne semble jamais durer toujours, et ceux qui vivent depuis plus de quarante ans ensemble ont, eux, été forcés de rester ensemble. Et face à ça, personne ne peut rien faire. Ma mère a décidé de quitter mon père pour un autre homme. Qu’avait-il de plus cet autre ? A priori, on pourrait dire qu’il n’y a rien d’apparent, mon père est toujours un bel homme, et il a toujours autant d’argent. Qu’avait-il de plus, donc ? La réponse est simple : deux zéros en plus sur son compte en banque, et pas après la virgule. Après tout, ça ne m’étonne même pas. Ma mère a toujours été attirée par l’argent et a toujours voulu en avoir plus alors bon. Et puis ce n’était pas comme si j’étais toujours attaché à eux. Mais à part cette histoire de divorce, tout c’était bien passé. J’avais retrouvé quelques potes et avais passé tout mon séjour avec eux. J’en avais profité un max, retrouvant ce soleil et cette chaleur qui m’avait tant manqué, mais aussi ces vagues et le surf, sans oublier les parties de beach volley, les sorties le soir, les petites courses de rue, les entrainements dans les parkings, la danse et les soirées dans les clubs. Tout ça m’avait manqué et était resté au fond de moi, et je ne compte désormais plus laisser passer autant de temps avant d’y revenir. Peut-être avec des gens d’Umeå, je verrai bien. Mais au milieu de tout ça, une chose, ou une personne plutôt, avait manquée. Et sans elle, le reste n’avait plus aucune signification. J’y pensais justement, un soir, quand tout à chamboulé.

FLASH-BACK


Cette après-midi là, nous étions allés, avec toute la petite bande à la plage pour faire du surf, jouer au volley et bien évidemment bronzer. Après ça, j’étais rentré chez moi pour prendre une bonne douche et préparer ma valise. J’avais donc passé ma dernière après-midi avec eux et n’avais pas l’intention de sortir avec eux ce soir pour une bouffe entre potes parce que j’avais promis de passer un dernier repas en famille avec mes parents. Assez bizarre d’ailleurs, surtout quand on sait qu’ils sont en plein divorce. Quoi qu’il en soit, j’avais dit au-revoir à mes potes, leur ayant également promis de repasser très vite, ou du moins de ne plus attendre cinq ans avant de revenir les voir. J’étais donc rentré chez moi, ma planche à voile sous le bras et avais même monté les escaliers en courant. En ouvrant la porte d’entrée, j’entendis mon père crier du salon « Fiston, viens me voir, j’ai à te parler. » Loin de me douter de quoi il pouvait bien me parler et surtout de l’importance que ça avait pour moi, je lui avais répondu « Ouais Pa’ jsuis là dans dix minutes, je monte prendre une douche. » . Comme dit, j’étais monté à l’étage et avait pris ma douche, après ça, j’avais revêtis un polo et un short et étais redescendu au salon. Mon père était posé dans son fauteuil habituel, arborant une mine grave qui s’était comme gravée dans les traits de sa peau. En général, je ne m’inquiète jamais pour mon père mais là, j’avais quand même des doutes. Est-ce qu’il allait bien ? Ne trouvant pas les mots pour lui demander si ça allait, j’étais resté planté là avant qu’il ne me dise « Je crois qu’il vaudrait mieux que tu t’assailles. » . Et si il me disait ça, c’était que ça devait avoir une certaine importance, voir même une certaine gravité des faits. Je m’étais assis en face de lui, ne sachant toujours pas ce qu’il avait à me dire, et n’ayant même pas encore lâché un mot. « Ce que je vais te dire n’est pas facile à dire, et je sais que tu as déjà assez de haine envers nous pour ce que nous t’avons fait subir, mais je pense que tu ne peux rester plus longtemps dans l’ignorance. » Il était louche, très louche même. Je le poussai à poursuivre par un hochement de tête de ma part. « Ça concerne Billy » avait-il alors dit. Je m’étais alors rétracté et avait ouvert la bouche pour enfin dire quelques mots et l’empêcher de continuer et avais même haussé la voix « Papa, ne me parle plus jamais d’elle, ni toi, ni même maman ! Vous m’avez … » « Ecoute ce que j’ai à te dire Nick !! » avait-il alors crié en m’interrompant. Je le regardais, le tuant des yeux, prêts à mettre les voile, mais ça ne l’empêcha pas de continuer « Il y a cinq ans, quand ta mère et moi t’avons envoyé en Suède, c’était principalement pour t’éloigner d’elle, et je suis persuadé que tu le savais, même si tu ne nous a jamais rien demandé. Je suis certain que tu auras essayé de reprendre contact avec elle mais nous avions passé un accord avec ses parents. Je crois qu’il est un peu tard pour te dire ça, mais elle ne t’avais pas oublié et n’était pas prête à le faire de si tôt. Elle était déterminée tu sais … » . Il marqua une pause, le temps pour moi d’essayer d’aligner tous ses mots et d’y mettre un sens. J’étais totalement perdu dans son récit. « Au fond d’elle, je suis sur qu’elle était persuadé que tu n’aurais jamais coupé les ponts comme ça, sans aucune explication, et surtout pas après lui avoir couru après pour la récupérer. Elle t’a écrit des lettres … beaucoup de lettres … » . Je relevai la tête vers lui, étonné de ce qu’il venait de me dire. J’avais envie de crier, et de lui balancer toutes les insultes possibles et imaginables à la figure, mais j’en étais incapable. « Chaque jour, pendant plus de deux ans, il y en avait une qui arrivait. Je te laisse faire le compte. Elle t’aimait, et t’aime surement toujours. » C’en était trop, j’en avais trop appris et ne voulais plus en entendre un mot de plus. A l’intérieur de moi, l’incompréhension se battait avec la colère et j’étais persuadé que j’allais exploser. Je me levai pour sortir et une dernière parole de mon père retint mon attention avant que je ne m’en aille pour de bon « J’ai de l’admiration pour vous deux, j’en avais déjà à l’époque, mais je ne savais pas que votre amour était si fort, sinon je vous aurais laissé le vivre. » .

FIN FLASH-BACK


Alors voilà ce qui me restait en tête depuis le début du trajet, voilà pourquoi plus rien n’avait de sens en ce moment, et voilà pourquoi je me posais toutes sortes de questions. Si on ne m’avait pas menti pendant cinq ans, je suis certain que rien n’aurait été pareil. J’étais maintenant dans l’avion, mon sac de voyage était dans la soute à bagages et la seule chose que j’avais avec moi, c’était mon portefeuille, mon Itouch, mon cellulaire et une caisse en carton. Et ce n’était pas une petite caisse. Que renfermait-elle ? Et bien il s’agit tout simplement des lettres écrites par Billy pendant à peu près deux ans. Elles étaient là, devant moi, je les avais enfin, moi qui les avais attendues pendant des mois et des mois, elles étaient enfin là ! Et pourtant je n’étais pas encore arrivé à l’ouvrir, je n’étais pas arrivé à voir les enveloppes avec mon nom et mon adresse inscrites dessus, je n’étais pas arrivé à retrouver son écriture dactylographiée, je n’étais pas arrivé à lire un seul de ses mots, une seule de ses phrases. Si les choses avaient été si simples, je l’aurais fait, mais comment faire pour ouvrir l’une de ces lettres et la lire avec cinq ans d’écart ? C’est comme si j’avais été envoyé dans le futur pour lire ce qui allait se passer, pour lire ce qu’elle voulait et ce qu’elle ressentait, alors que je ne peux même pas retourner dans le passé et changer les choses en ayant lu tout ça. Alors au fond, à quoi ça servirait de les lire ? Quand j’ouvris les yeux, j’aperçus les montagnes recouvertes de neige et fit directement le lien du fait que j’étais bientôt arrivé et que l’avion commençait déjà sa descente vers la terre. J’en déduis donc que je m’étais finalement endormi, surement que la fatigue avait eu raison de moi ou encore que mon cerveau en avait eu assez de réfléchir pour rien. Et j’espérais de tout cœur que ça n’allait pas recommencer, alors que mes yeux se posaient à nouveau sur cette fameuse caisse. Poussant un léger soupir, je décidai de me concentrer sur autre chose et fixai l’horizon. Je pensai alors à ce que je pourrais bien faire une fois arrivé là-bas mais à part retrouver mon lit et m’écrouler pour dormir, rien d’autre ne m’était venu à l’esprit. Le décalage horaire avait certainement du me monter à la tête.

Une fois descendu de l’avion, je fis comme tout le monde et me dirigeai vers l’endroit où nous pouvions récupérer nos bagages. Une fois le mien récupéré, je ne perdis pas de temps et sortis de l’aéroport. Je n’avais toujours aucune idée de ce que j’allais faire et je n’avais même pas prévenu quelqu’un que je revenais aujourd’hui. Je décidai finalement de rentrer chez moi à pieds, ça me passerait le temps et me ferait par la même occasion le plus grand bien. Musique dans les oreilles, sac de voyage dans une main et caisse sous le bras, j’avançais dans la petite ville. En passant à côté d’un café, je décidai de m’y arrêter pour boire un café et pourquoi pas manger un petit quelque chose. Je passai la porte d’entrée et m’installai dans le coin près de la vitrine. Une charmante serveuse vint prendre ma commande, j’avais choisi un simple cappuccino, et attendis qu’elle revienne me le servir. Pendant ce temps, mon regard resta fixé sur cette caisse à côté de moi. Je ne savais pas ce qui me retenais de l’ouvrir, ni même ce qui me retenais de ne pas le faire. A nouveau, c’était un réel combat qui se faisait en moi. Puis, sur un coup de tête, j’ouvris le couvercle en carton et vis toutes ces enveloppes, attachées par des boutes de ficelles. Surement les avaient-ils regroupés par date et par mois. Une telle attention de la part de mes parents m’étonna. Prenant une grande inspiration, je fouillai pour trouver la toute première lettre. Mais je n’avais pas eu tant de mal que ça à le faire puisque je me souvenais de la date de mon départ par cœur. Alors que la serveuse venait de m’apporter mon café, je me calai dans le font de la banquette et ouvrit la lettre. Bien que ce ne soit que cinq ans qui s’étaient écoulés depuis qu’elle l’avait écrite, le papier paraissait un peu usé. Dépliant le papier, je me plongeai alors dans ma lecture. Chacun de ses mots étaient comme un coup de poignard dans ma poitrine, comme un coup de poing dans l’estomac et me faisait horriblement mal. Je me sentais percé de partout, vaincu et surtout impuissant. Je pouvais ressentir sa tristesse et son désarroi à travers chacune de ses phrases, il me semblait même apercevoir des taches de larmes séchées sur le papier. A nouveau, j’étais dans un autre monde, et alors que je pensais que rien ne pourrait me sortir de mes pensées, c’est sa voix que j’entendis. J’hésitai un instant avant de relever les yeux de la lettre pour vérifier que c’était bien elle. J’étais persuadé que si je le faisais, je n’allais trouver personne en face de moi, parce que c’était simplement mon imagination qui me faisait jouer des tours et que depuis à peu près trente-huit heures, je ne faisais que penser à elle. Mais finalement, je levai les yeux « Est-ce que je peux m’asseoir Nick ? ». J’en restai sans voix. Je ne rêvais pas, elle était bel et bien là, devant moi, et s’était même assise sur la chaise d’en face. Alors que j’essayais de tout remettre en place, pour peut-être essayer de dire quelque chose, elle s’était déjà relevée. Avait-elle dit quelque chose juste avant ? J’étais perdu, totalement perdu. Il y avait toujours ces piques qu’on me plantait en plein cœur et qui m’empêchaient de revenir à la réalité. Il s’était passé trop de choses en peu de temps. On venait de me flanquer cinq années de mensonge en pleine face, tout en me faisant prendre conscience que le présent était toujours là et que la terre continuait de tourner. « J.. Je suis désolé c'était une erreur, jamais j'aurai du venir à ta rencontre oublie ma présence » J’avais au moins perçu cette phrase, qui me fit comme un électrochoc, un signal comme quoi je devais réagir, qu’il était temps que je reprenne les choses en main. « Billy attends ! » criais-je. Mais elle avait déjà passé la porte, ne regardant pas derrière elle. Je me rassis, comme un gros con à ma place, la regardant s’en aller à travers la vitre. Mais la seconde d’après, j’étais debout et me faufilais entre les chaises pour sortir du café. Il m’avait fallu une seconde de réflexion pour me dire que s’en était assez, et qu’il ne fallait pas que je le laisse filer une deuxième fois. Heureusement pour moi, elle n’était pas partie en courant. Mais moi je courrais, simplement pour la rattraper. Arrivé à sa hauteur, je me plantai devant elle, repris un instant mon souffle et pris enfin la parole. « Billy ! … » Je n’eus le temps d’aligner que ce mot là, parce qu’elle était déterminée et faisait demi-tour, pour prendre un autre chemin, revenant par la même occasion vers le café. Je marchai à côté d’elle avant de lui prendre le bras pour la stopper et la forcer à me regarder. « Je viens de rentrer d’Australie et tu sais quoi ? Je comprends pourquoi je n’y étais pas retourné avant. » Je repris mon souffle, puis continuai « Je n’y suis pas retourné parce que tout ça, sans toi, ça n’a plus de sens. Je me suis senti vide, horriblement vide. » Elle allait repartir mais à nouveau, je la forçai à rester en face de moi « Je ne sais pas ce qui va se passer dans l’avenir, mais au moins maintenant je sais que tu m’as encore aimé deux ans après mon départ. Parce que là … » dis-je en pointant du doigt la caisse en carton qu’on voyait à travers la vitrine « … là, il y a une caisse remplie de lettres, tes lettres. Et je ne sais pas ce que ça change pour toi, mais pour moi ça signifie beaucoup, parce que je sais que tu ne m’as pas oublié. » Je n’avais aucune idée de si elle voyait de quoi je lui parlais, mais j’avais besoin de lui dire au moins ça et si maintenant elle voulait s’en aller, elle pouvait le faire, je n’avais plus rien qui pouvait la retenir.
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