This used to be a funhouse | pv. linnea

**Eledhwen P. Darwin**

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« Imagine que Martin Luther King est dit : « J’ai fait un rêve... mais j’ai pas envie d’en parler ». _ Friends »

Et voila une journée de plus d’écoulée. Ou plutôt une simple matinée. En effet, la jeune femme n’avait eu cours que ce matin. Chose qui l’arrangeait assez à dire vrai. Et oui, ainsi elle pouvait passer plus de temps avec Sven, ce qui la rendait, bien évidement, toute heureuse. Ces derniers temps, elle passait la plupart de son temps libre avec lui, délaissant même sa cousine et ses meilleurs amis. Bien que cela l’embête un peu, elle ne pouvait s’empêcher de penser à lui. Il était sa bouffée d’oxygène dans cette histoire qui la privait tant d’air. Elle était complètement mordue, c’était certain. Eledhwen avait pourtant un besoin important d’avoir ses amis près d’elle. Sans eux, il lui manquait toujours un petit quelque chose pour pouvoir avancer sans trop de difficultés. Bien que la situation soit assez étouffante, la jeune Darwin avait vraiment beaucoup de mal à s’y faire. C’est pourquoi, ce midi, elle n’avait pas envie de manger seule et encore moins chez ses parents. Elle attrapa donc son portable et appela sans plus attendre l’homme qui faisait battre son cœur. Sven accepta son invitation à déjeuner sans hésiter. Au fond, tout au fond d’elle, elle savait qu’il n’aurait pas refusé. L demoiselle portait alors un simple top noir, un jean délavé et troué aux deux genoux et une paire de converses noires. Une paire de lunettes de soleil sur le nez, ses cheveux blonds détachés et ses yeux bleus légèrement maquillés. Un sac à main contenant le strict nécessaire : un paquet de mouchoirs, les papiers de sa voiture, son portable, un paquet de cigarettes, un briquet, son portefeuille et quelques petites bricoles inutiles et sans grande importance ni intérêt. A midi, ils se retrouvèrent dans un petit restaurant sympathique qu’ils aimaient beaucoup. Elle avait attendu ce repas avec impatience tant elle avait besoin d’être auprès de lui. Ils discutèrent de tout et de rien, comme à leur habitude. Deux heures plus tard, ils sortirent du petit restaurant et se laissèrent, un léger baiser sur leurs joues. Cependant, ils se donnèrent tout de même rendez-vous pour aller au cinéma le soir même. Heureuse de cet emploie du temps, la blondinette n’avait qu’une hâte, celle d’être à ce soir.

Eledhwen poussa la porte de la chambre qu’elle partageait avec l’une de ses meilleures amies. Un immense sourire sur les lèvres, la demoiselle était totalement plongée et perdue dans ses pensées. Elle remarqua à peine la présence de Linnéa, qui était allongée sur son lit. La belle chantonnait gaiement en allant à son armoire. Elle en sortit un robe noire avec un col plongeant et qui lui arrivait un peu au dessus du genou. Elle chérissait cette robe. Vraiment, elle l’adorait. En réalité, c’était le cadeau qu’elle avait reçut l’an dernier de la part de Jazz et de Linn. Ce fut le cadeau qu’elle préféra par-dessus tout. Enfin, c’était sans compter le collier de Sven, le bracelet de William et la montre d’Halston. Un immense sourire aux lèvres, Ellie se retourna avec grâce et vit enfin que Linn l’observait. Un peu gênée, les joues de la demoiselle se teintèrent d’un rose soutenu. Un peu honteuse de tout ce bonheur soudain et envahissant, la jeune Darwin baissa la tête et se mordit la lèvre inférieure. Tant pis, il fallait qu’elle partage ce bonheur avec sa meilleure amie. Elle releva donc la tête avec un certain entrain. Elle voulut tout lui dire mais elle resta finalement bouche bée, les yeux rivés sur le mur, derrière Linnéa.

« Linn, surtout, ne te retourne pas ! »

finit-elle par dire, tendue, presque horrifiée. En effet, une énorme araignée venue et noire était posée sur le mur. Elle ne bougeait pas mais elle faisait tellement peur. Eledhwen n’osait pas bouger. Elle, qui avait si peur de ces petites bêtes velue, ne voulait s’en approcher pour rien au monde. Resserrant son emprise sur la robe, la jeune femme restait fixée sur cette tache noire sur le mur.

**Linnea S. Zetterberg**

« L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. »

Etre en couple. Non mais quel horreur ! Dépendre de quelqu’un, devoir lui rendre sans cesse des comptes, le téléphoner au moins 5 fois par jour, ne pas pouvoir sortir le soir sans son autorisation, avoir une tenue pas trop découverte pour ne pas se faire draguer… Bref prise qu’un emprisonnement. C’est pour cela que j’insiste sur le fait d’être célibataire, en réfléchissant, je n’ai était que deux fois en couple et ces deux fois se sont très mal passé, tromperie, cœur brisé… Vous me diriez, quelle est le problème alors ? Hé bien, la plus part de mes amis proche sont en couple, ils sont heureux, amoureux. Chose que je n’ai jamais pu faire. Pourtant j’ai le choix, ce n’est pas les garçons qui manque mais, ce n’est pas réciproque. Bon d’accord, je ne joue pas la fille qui ne trouve désespérément personne mais, ils ont toujours quelque chose qui cloque. Tenez, Nikolaï, certes je ne me voyais pas choisir le nom de nos enfants mais, une histoire pourquoi pas. Physiquement, il n’y a rien à dire c’est clair et puis psychologiquement c’est l’alchimie totale, on a des points en communs, on rigole de nos blagues, on a les même gouts bref vous vous demandez où est le problème ? Eh bien petit a, il est l’ex de ma meilleure amie Eledhwen, petit b, il est éperdument amoureux de mon autre meilleure amie Jazz, petit c, c’est le demi-frère de ma meilleur amie. Rien qu’à me dire ça, j’ai l’impression d’être dans les feux de l’amour ! Pourquoi ma vie n’est pas normale ? C’est vrai il n’y a pas que lui dans ma vie, mais les autres cherchent qu’une seule chose : le sexe. Giovanni, Theodor, Jason… C’est en pensant à ma future relation – D’un soir ? Que je sortis du cours de Maths, cour où je n’ai rien écouté bien que ce soit intéressant mais j’étais plus intéressé par moi. Superficielle ? Non, juste un peu alors. Jazz m’envoya un sms me posant un lapin pour le déjeuner, elle devait aller en ville chercher un colis et ne pouvait pas aller l’aprèm puisqu’elle avait cour. Génial j’allais me retrouver seule ! Je pris alors le plateau repas, un sandwich, de la salade, une bouteille d’eau et une pomme, non non je vous rassure je ne fais pas le régime bien que le sandwich serait de trop mais, c’était les seules choses à emporter. Je les mis alors dans mon sac et après avoir les écouteurs de mon IPhone je marchais jusqu’au campus pour aller dans ma chambre.

Installée sur mon lit, mon sandwich dans une main, l’autre qui changeait les pages de mon magazine, la porte de ma chambre s’ouvrit, je levai la tête mâchouillant mon morceau de sandwich, elle ne me regardait à peine ! Mais, vu le sourire qu’elle avait sur son visage, elle pensait à autre chose. Alors après avoir enlevé les écouteurs de mes oreilles et éteindre ma playlist sur mon portable je me redressai.

- LINNEA • « Salut étrangère. » ;

C’était bien sûr gentil, j’étais très heureuse pour elle, son copain était sympa et fidèle pour si elle est heureuse, je le suis aussi pour elle. Après tout ce n’est pas ça l’amitié ? Eledhwen ouvrit son armoire et prit une robe noir que je lui avais offerte avec Jazz, à mon avis elle allait me laisser seule ce soir. J’ai intérêt à planifier ma soirée dès maintenant avant que tout le monde soit pris ! Soudain, ma meilleure amie se retourna pour me dire quelque chose et elle se figea. J’arqua un sourcil, mâchouillant de moins en moins vite essayant de comprendre ce qu’elle avait lorsque son regard passa de moi à derrière sans doute le mur.

- ELEDHWEN • « Linn, surtout, ne te retourne pas ! » ;

Jamais une de vos amies vous à dit « Retournez vous discrètement, ce gars est trop beau » et là bah toutes les filles se retournent en même temps et le regardent ? Hé bien c’est exactement ce que je fis, je me retournai et je me mis à crier en voyant l’araignée. J’accepte tout, serpent, souris mais par pitié pas les araignées ! Bon finalement je n’aimerai pas avoir des serpents ou souris dans ma chambre mais je veux dire par là que je déteste ces bêtes ! Quelle horreur ! Je sauta sur son lit puis par terre pour arriver à son niveau.

- LINNEA • « Elle est grosse! Vraiment grosse! » ;